En 1995, les premières fouilles de la nouvelle étape furent entamées, dirigées par les archéologues Antonio Moro, Antoni Rigo, sous la coordination de Francesc Tuset. La campagne suivante, dirigée par l’archéologue de Terrassa Antonio Moro, eut lieu en 1996-1997 et s’étendit vers l’édifice de Sant Miquel.
De 1999 à 2003, des campagnes de fouilles furent menées à bien presque sans interruption. Ce processus a permis de connaître en profondeur l’évolution chronologique de l’espace, des premiers habitants ibères à nos jours.
Entre 1994 et 2010, la Mairie de Terrassa promut le « Projet pour le développement culturel et l’intégration urbaine du complexe monumental des églises de Sant Pere ». Dans le cadre de ce projet, deux sous-projets furent développés : le « Plan spécial du complexe monumental et son environnement » et le « Plan directeur du complexe monumental des églises de Sant Pere ». Dans le cadre d’action du Plan directeur, plusieurs actions furent menées à bien pour approfondir les connaissances scientifiques concernant l’ensemble des trois églises et en faire la diffusion aux citoyens : adéquation et restauration du complexe, définition des utilisations liturgiques et culturelles, interventions archéologiques et muséographie.
Pour la rédaction et l’exécution du Plan directeur, un accord de collaboration fut signé entre la Generalitat de Catalunya, la Députation de Barcelone, la Mairie de Terrassa, l’évêché de Barcelone et la paroisse de Sant Pere.
Aujourd’hui, le Siège d’Ègara fait partie d’une des sections du Musée de Terrassa et présente une nouvelle proposition muséale qui a éveillé l’intérêt d’experts de différentes disciplines académiques. Le complexe est un recueil d’art, d’histoire et de culture qui permet de poser un regard sur le passé depuis ses origines à l’époque ibère et romaine, en passant par les périodes successives du haut Moyen Âge, le roman, le gothique, jusqu’à l’époque moderne et contemporaine.